Un échec professionnel peut être difficile à accepter, que ce soit un entretien d’embauche qui n’aboutit pas, une promotion refusée ou un changement de poste manqué. Il est important de savoir rebondir et de ne pas laisser ces situations vous décourager. Voici quelques conseils pour apprendre à surmonter vos échecs professionnels.
Commencez par identifier les raisons de l’échec et les formations à en tirer
Commencez par une analyse précise des causes de votre échec, afin d’en tirer de bonnes conclusions.
Observer les variables sur lesquelles vous avez un contrôle et celles où vous n’avez pas de possibilité d’action. Pour cela, vous pouvez vous poser des questions pour analyser la situation, telles que :
- J’ai sous-estimé la difficulté de la tâche ?
- Qu’aurais-je pu faire de différent ?
- Sur quels facteurs j’avais la main ?
- Pour les facteurs que je ne maîtrise pas, comment aurais-je pu les maîtriser ?
- j’ai été refusé à ce poste parce que je manquais de compétences ?
- …
Pour avancer, vous l’avez compris, il est nécessaire de comprendre les raisons de votre refus. Vous ne pourrez pas changer le passé, par contre vous avez toutes les cartes en main pour un avenir meilleur. Saisissez l’opportunité d’apprendre de vos erreurs, pour revenir plus fort et cette fois-ci ne pas repartir avec un échec professionnel mais une réussite.
Cette étape est aussi une démarche très importante dans le développement personnel, puisqu’elle permet de vous analyser vous, vos défauts et vos qualités, vos forces et vos faiblesses et ainsi dessiner un avenir professionnel qui vous correspond vraiment.
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Accepter la situation
Après un échec professionnel, il est normal de vivre une période de découragement. Pour surmonter cet échec, il est important d’accepter votre part de responsabilité, d’adopter une attitude de résilience et d’être transparent avec vous-même.
Il est essentiel lors de cette étape de ne surtout pas perdre confiance en vous ! Vous sentirez bien sûr un sentiment de déception et vous vous sentirez découragé, mais ne vous laissez pas envahir par ces sentiments et prenez le dessus en acceptant cette situation le plus rapidement possible. La prise de conscience de ses erreurs peut vous aider à lâcher prise et à avancer. Il est essentiel de se remettre en question et de tirer les leçons de son échec pour ne pas réitérer les mêmes erreurs à l’avenir.
Il est également important de ne pas laisser le doute vous paralyser et de voir l’échec comme un apprentissage bénéfique. Pour adapter votre posture mentale, il peut être utile de changer votre vocabulaire en considérant l’échec comme un “demi-succès”.
Cela vous permettra aussi d’affronter de nouveaux défis, et ce, rapidement.
Prendre du temps pour soi
Après un échec, une demande d’évolution de poste refusée ou encore une augmentation de salaire, il est parfois dur d’encaisser ce refus.
Pour cela, commencez par prendre du recul sur la situation. Accordez-vous du temps pour vous afin de vous recentrer sur l’essentiel. C’est le moment idéal pour se lancer dans des activités qui nous plaisent comme : les activités physiques, les sorties en famille… peu importe, l’essentiel est de vous changer les idées et de vous ressourcer.
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Bien s’entourer
Une autre étape importante lors d’un échec professionnel, est de ne pas surmonter cette épreuve seul. Parlez de la situation, de votre frustration à des proches, ou même des collègues, ils pourront vous donner un avis extérieur sur la situation, relativiser et relever vos forces.
Lors de ce dialogue, il est important que vous acceptiez les remarques constructives de vos proches, pour vous aider à avancer et surtout ne pas commettre les mêmes erreurs.
Mais lorsqu’un échec professionnel semble trop dur à encaisser, nous vous conseillons d’obtenir une aide et des conseils extérieurs. C’est là que les coachs professionnels entrent en jeu. Grâce à ses compétences et son expertise, un coach peut vous redonner confiance en vous et faire ressortir votre plein potentiel.
Se lancer dans une nouvelle aventure
Après un échec professionnel, il est important de prendre le temps nécessaire pour se reconstruire et accepter ce qui s’est passé. Cependant, il ne faut pas laisser la peur prendre le dessus et vous immobiliser. Cet échec peut être l’occasion de comprendre vos faiblesses ou ce qui n’a pas fonctionné, ou même de vous ouvrir les yeux sur votre avenir.
Certaines personnes choisissent de changer de fonction, de secteur ou de se reconvertir complètement. Gardez à l’esprit que cet échec ne signifie pas nécessairement un échec futur, au contraire, cette expérience peut vous rendre plus mature, plus forte et plus résiliente. La peur de l’échec ne vous protège pas de l’échec à nouveau, il est donc important de repartir à la conquête du succès en ayant appris de ses erreurs.
Vous pouvez aussi entreprendre une nouvelle formation afin de compléter les compétences manquantes et qui ont participé à votre précédent échec professionnel.
Si il s’agit par exemple d’un refus d’évolution de poste au sein de votre entreprise, votre employeur est dans l’obligation de maintenir votre capacité à occuper un emploi. Vous pouvez avoir accès au plan de formation mis en place par votre entreprise afin d’obtenir une ou plusieurs formations pour compléter vos compétences professionnelles.
De plus, certaines formations sont finançables par votre compte personnel de formation (CPF). En tant que salarié actif, votre compte personnel de formation est alimenté chaque année de 500€ pour tout salarié dont le temps de travail est supérieur à 50% du temps complet et 800€ pour tout salarié non qualifié et les personnes en situation de handicap. Votre plafond CPF se situera alors entre 5000€ à 8000€ selon votre situation.
Un beau budget, pour pouvoir monter en compétences et augmenter votre employabilité dans le monde du travail n’est-ce pas ?
